Le fondateur de la société les Coches de Penchot, près de Decazeville, ambitionne de développer une nouvelle forme de tourisme accessible au plus grand nombre, à la fois fluvial et terrestre. Il cherche des partenaires financiers.
La société Les Coches de Penchot, basée à Boisse-Penchot sur le bord du Lot, non loin de Decazeville, est un chantier fluvial, noliseur (loueur) de coches fluviaux et concepteur de mini-bases à la fois fluviales et terrestres (fluvestres), créée en 2023 par Jean-François Durel. Les Coches de Penchot projette de proposer la location de Glamping Boats, bateaux économiques, transportables, écologiques et autonomes, pour une expérience de slow tourisme fluvestre, lente et immersive, synergie du fluvial et du terrestre. Les Coches de Penchot ambitionne de créer prochainement une mini-base fluvestre dans le mini-port de Boisse-Penchot. Pour amorcer l’opération, une levée de fonds en royalties a été lancée sur la plateforme en ligne wedogood.co, accessible à tous et dès 10€ d’investissement. Cette levée de fonds, avec pour objectif minimum de 30 000 €, permettra de mettre en fabrication le premier Glamping Boat, qui pourrait être loué à partir de mai 2025.
Les urbains, hyperconnectés et très pressés, aspirent de plus en plus à des moments d’immersion en pleine nature pour se reposer et se ressourcer. Or le tourisme fluvial souffre de l’image d’un produit cher, inaccessible au plus grand nombre et qui n’a pas su tenir ses promesses du slow tourisme écologique.
Le marché du tourisme fluvial est dominé par quatre opérateurs internationaux, exploitant des bases en moyenne d’une vingtaine de bateaux issus de l’industrie du nautisme, implantées sur les plus grands sites fluviaux remarquables. Les investissements sont considérables et menacent la viabilité de l’activité. Ces flottes sont majoritairement propulsées au carburant fossile et sont presque toutes équipées de cuves d’eaux noires ouvertes, faute d’infrastructures suffisantes.
Le Glamping Boat est destiné à l’hébergement lors de séjours touristiques le temps d’un week-end, d’une semaine ou plus. Le bateau est doté d’une motorisation électrique propre et silencieuse, d’une batterie nomade solaire et d’une station de traitement des eaux noires à bord pour s’implanter sur des sites fluviaux dits « secondaires » en zone rurale de qualité fluvestre ayant une forte attractivité à terre, culture, nature, sport, loisirs, gastronomie, etc. L’utilisateur vit sur le bateau, navigue et peut randonner, pédaler, visiter, déguster et surtout se détendre. Ces mini-bases fluvestres ont un potentiel de développement économique local et de création d’emplois et propose une offre touristique alternative. Une mini-base de six bateaux en moyenne représente un investissement maîtrisé indispensable au modèle de rentabilité. Le bateau est financièrement accessible à tous, et aux personnes à mobilité réduite. Il existe un fort potentiel d’implantation en Aveyron, en Occitanie et aussi partout en France et ailleurs. En effet, le glamping (camping glamour) est en plein essor mondial, le tourisme fluvial en croissance de +7% par an en France, et le slow tourisme, en croissance de +10% par an. C’est une véritable tendance dominante du marché du tourisme.
Savoir plus : https://www.wedogood.co/glamping-boat/